Annulation chasse des oies en février par conseil d'état

no comment !

Annulation par le Conseil d'État de la chasse des oies en février : le scandale !

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09 Nov 2012

Capnord

Le Conseil d'État, suite à la guérilla judiciaire habituelle et obsessionnelle des associations antichasse extrêmes, a encore matraqué les chasseurs et en s'alignant une nouvelle sur les lubies dogmatique de la nébuleuse écologiste.
Aussi, vu cet arrêt du Conseil d’État du 7 novembre venant d'annuler l’arrêté signé en début d'année dernière par le gouvernement Fillon, autorisant la chasse des oies en février, ce dossier si symbolique de la chasse des oies en février va donner au gouvernement et au président Hollande l'occasion de démontrer sa réelle position entre chasseurs et écologistes.
CPNT attend de l'exécutif PS-Verts qu'il reconsidère la situation, corrige la décision du Conseil d'État, respecte la chasse populaire et tienne compte des données scientifiques montrant qu'on peut chasser oies, canards et limicoles en février. Cela doit donc se traduire rapidement dans les faits et l'action gouvernementale. Mais doit-on en douter puisque rien n'a filtré à ce sujet lors de la réception des dirigeants de la chasse, hier, par le Premier Ministre... A-t-il seulement été évoqué ?
Messieurs Hollande et Ayrault, l'épreuve de vérité est là. 1,3 millions de chasseurs vous observent; ne les décevez pas une nouvelle fois !



http://www.cpnt.fr/index.php/chasse/dossier-chasse/281-chasse-actualite/775-annulation-par-le-conseil-detat-de-la-chasse-des-oies-en-fevrier-le-scandale

Plus 1000€ à l'asso des écolos

Selon l’ISNEA, un rapport scientifique néerlandais publié il y a quelques semaines indique que le record des dégâts dus aux oies a atteint son maximum en 2012 avec l’équivalent de 9 millions d’euros. Dans le « paradis des oies » que sont les Pays-Bas (expression reprise de l’auteur), l’oie cendrée serait responsable de près de 90% des dégâts enregistrés en été.

Ce rapport révèle aussi que :

- Les tirs, sauf s’ils sont ciblés, restent globalement insuffisants pour limiter les populations car les oies sédentaires occupent des milieux particuliers différents de ceux occupés par les migratrices (Norvège, Danemark, Suède).

- La destruction des œufs et des juvéniles est utile mais insuffisante car il existe des processus méconnus de densité-dépendance.

- Une voie prometteuse d’après les néerlandais est d’augmenter la mortalité sur les oies en mue, en forçant sur le gazage. De même, la destruction des femelles au nid, durant l’incubation (!), a pour effet de retarder la croissance de la population néerlandaise d’oies.

- En plus du gazage, il est suggéré de limiter le piégeage sur le renard, seul prédateur naturel efficace [en contre-partie le renard est l'un des prédateurs majoritaires des limicoles nicheurs dont la Barge à queue noire, sous-espèce continentale : cette option aura donc des inconvénients en termes de conservation d'espèces fragiles].

- Nos voisins vont également s’interroger sur l’effet du gaz employé en termes de respect du bien-être animal et de souffrance sur les oies euthanasiées.

Le rapport est disponible en anglais à l’adresse : http://www.cr-birding.org/sites/default/files/Effectivity%20of%20goose%20managment.pdf

NDLR : Alors que les hollandais s’interrogent sur la bonne manière de gazer, les chasseurs français devront ranger leur fusil au râtelier dès le 31 Janvier… Vous avez dit Europe ?
Laiss

    Comme les 2 derniéres saisons... decision le 28 janvier    comme par hazard 3 jours avant la fermeture... on va encore se faire ni....     

Le texte FNC

CONTACTS PRESSE
Conseiller politique
Christine André-Mignon
Tél. : 01 41 09 65 10
candre@chasseurdefrance.com
Pierre de Boisguilbert
Port. 06 09 17 62 24
pdeboisguilbert@chasseurdefrance.com
Thierry Coste
Port. 06 80 87 77 05
Fédération nationale des chasseurs
Association agréée de protection de
l’environnement
Tél. : 01 41 09 65 10
contact@chasseurdefrance.com
13 rue du Général Leclerc
92136 ISSY LES MOULINEAUX
Paris - France
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La FNC défend la chasse en février
Issy-les-Moulineaux, le 16 janvier 2014 :
Hier soir, une délégation de la Fédération Nationa
le des
Chasseurs, composée de son Vice-Président délégué,
Alain Durand, des administrateurs Yves Butel (FDC
Somme) et Willy Schraen (FDC Pas de Calais) et du P
résident de l’Office National de la Chasse et de la
Faune Sauvage, Henri Sabarot (FDC Gironde), a renco
ntré le conseiller du ministre et des membres des
services du ministère de l’Ecologie sur le dossier
de la fermeture de la chasse des migrateurs en févr
ier,
en particulier oies et siffleurs.
Le Président Durand a mis le ministre devant ses re
sponsabilités face à la colère des chasseurs de gib
ier
d’eau, qui ne comprennent toujours pas pourquoi ils
ne peuvent pas chasser notamment les oies grises
en février, alors que –surabondantes et génératrice
s de dégâts agricoles- elles sont à longueur d’anné
e
et par dizaines de milliers, détruites et gazées ch
ez nos voisins belges et hollandais, avec l’aide de
fonds
européens.
Lors de cette rencontre, la FNC n’a pas manqué de s
’étonner que les ONG protectionnistes nationales,
comme la Commission et la Cour de Justice européenn
es, si sourcilleuses quand il s’agit de la chasse,
soient aussi silencieuses sur ces pratiques de dest
ructions massives, en contradiction avec les termes
mêmes de la directive « oiseaux sauvages » -si souv
ent opposée aux chasseurs par ces mêmes
structures.
Les représentants de la chasse française ont donc f
ermement demandé la prolongation en février de
la chasse des oies grises et canards siffleurs (qui
s’achève, à ce jour, au 31 janvier).
Dans l’attente de la réponse ministérielle à ses re
vendications, la FNC a aussi demandé –et obtenu- le
report de la séance du Conseil National de la Chass
e et de la Faune Sauvage, initialement
programmée le 16 janvier, afin que celui-ci puisse
être saisi du dossier par le ministre.
En fonction de la réponse de ce dernier, la FNC ind
iquera la conduite à tenir aux chasseurs en colère.
Elle les appelle à rester tout à la fois mobilisés
et calmes, pour ne pas affaiblir ni « perturber » l
a
négociation en cours.
Dès que la FNC en connaitra l’issue, elle ne manque
ra pas d’en informer la communauté cynégétique
et d’en tirer les consé

Et ..............on change

Dans le cadre du volet 3 de ce programme, relatif au suivi de la migration et des modalités d’hivernage de la population espagnole, des oies équipées d’émetteur GPS/GSM ont quitté la Parc national de Doñana à la mi-février 2012. Il n’est donc pas exclu que les mouvements d’oies observés en France à compter de la dernière décade de janvier ne soient pas des débuts de migration mais ils pourraient plutôt correspondre à des mouvements liés à l’erratisme hivernal.

Les conséquences de l’expansion de la population
Les dégâts agricoles sont de plus en plus importants, ce qui conduit les Pays-Bas à détruire une partie importante de la population (plus de 120 000 oies cendrées détruites en hiver et en été). Les dégâts atteignaient 9 millions d’euros en 2011 dont 5,5 millions imputables aux seules oies cendrées. Les dégâts tendent à s’étendre vers le sud des Pays-Bas et maintenant en Belgique, où des destructions doivent également se pratiquer.
En France 16 000 à 17 000 oies cendrées sont prélevées en France (extrapolation de l’enquête nationale tableau de chasse). Rapporté à la population ouest européenne, ce prélèvement est très faible. Il est également très faible devant les destructions opérées aux Pays-Bas sur la même population.
La directive 2009/147CE du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages, énonce en son article 2 que « les Etats membres prennent toutes les mesures nécessaires pour maintenir ou adapter la population de toutes les espèces d’oiseaux visées à l’article 1er à un niveau qui corresponde notamment aux exigences écologiques, scientifiques et culturelles, compte tenu des exigences économiques et récréationnelles ».
Ces dernières exigences peuvent vouloir dire que la régulation n’est pas uniquement axée sur des « équilibres entre les espèces » mais peut également tendre à la protection d’intérêts économiques (comme la prévention de dégâts).
Si une telle régulation est rendue nécessaire pour limiter les dégâts importants causés par une espèce, elle doit être mise en rapport avec une exploitation démographiquement équilibrée de l’espèce considérée.

En résumé, il s’agit de permettre pour l’oie cendrée, espèce en bon état de conservation ET causant des dommages aux cultures ou aux écosystèmes d’être chassée pendant une décade supplémentaire, même si ces dégâts concernent principalement les Etats voisins, puisqu’il s’agit d’une même population, comme rappelé précédemment.

Chasse des oies en 2014
Compte-tenu de ce qui précède et considérant notamment :

que la population est en pleine expansion ;
que l’ampleur des dégâts produits dans les pays voisins les conduit à détruire massivement des oiseaux par divers moyens ;
que la population étant unique, les prélèvements qui seront effectués durant cette période en France pourront donc contribuer à la régulation globale de l’espèce et à la prévention des dégâts,

il est présenté au CNCFS un projet d’arrêté pour l’année 2014 autorisant la chasse des oies jusqu’au 10 février et comportant des mesures d’atténuation de nature à prévenir notamment le risque de dérangement sur les autres espèces (prélèvements pratiqués à poste fixe, usage d’autres appelants interdits, emploi des chiens interdit).

bon j'ai vu un article vous allez pouvoir chasser jusqu'au 10 février félicitation et profiter ( malgré quelques contrainte)
bonne soirée à vous et que le vent du nord soit avec vous    

   Piége à cons...